lundi 18 décembre 2006

<< La Garde meurt , mais ne se rend pas ! >>


Dans l'Entre-Sambre-et-Meuse, le culte de Napoléon I est resté extrêmement vivace. Il en est de même en ce qui concerne la Grande Armée.
La vogue des souvenirs de l'épopée napoléonienne, vogue que la tradition nous a conservée intacte jusqu'aujourd'hui, a exercé, à Fosse également, une influence déterminante. Cette influence s'extériorise remarquablement en ce qui concerne la tenue de nos Grenadiers de la 14e Brigade (Premier
Empire),
Lors de la « Septennale » de 1977, les pelotons de la 14e présentèrent une tenue sensiblement rénovée, en fonction, notamment, des véritables uniformes du dit Premier Empire.
C'est le 20 octobre 1970 que furent décidées certaines modifications dans la tenue du Grenadier fossois.
Le haut bonnet à poil est garni, sur le devant, d'une plaque de cuivre présentant l'aigle impériale. Sur le sommet arrière et incliné de la coiffure, apparaît une calotte rouge, brodée d'une grenade en fil blanc. Ce bonnet à poil, haut d'environ 35 cm, s'enrichit d'un plumet rouge. Enfin, le « cordon » tressé est rouge également.
L'habit, en tissu gros bleu, garni d'épaulettes rouges, présente de même un collet bleu, haut de 8 cm environ, mais sans liséré. Sur les parements écarlates des manches, sont fixés une patte blanche à trois pointes et trois boutons. Enfin, les deux retroussis de l'habit, écarlates eux aussi, possèdent chacun une poche véritable dont la doublure est taillée dans le même tissu. Ces deux retroussis sont garnis d'une grenade en laiton. Le plastron et le gilet à col montant sont blancs.
Le pantalon long est blanc lui aussi et protégé par de hautes guêtres de cuir montant jusqu'à mi-cuisse.
Le grenadier porte la giberne et le havresac surmonté de la housse cylindrique de toile blanche, lignée de bleu.
La giberne en question, de cuir noir, est garnie aussi de l'aigle impériale et, à chacun de ses angles, est fixée une petite grenade dont la flamme est tournée vers l'intérieur.
L'armement des Grenadiers n'a pas été modifié. Les Grognards de la 14e sont armés du mousquet, copie du fusil de 1777 an IX doté d’une mise à feu par amorce. Toutefois, ils portent, en outre, le sabre briquet.
La tenue des officiers se différencie de celle des simples Grenadiers. Les officiers généraux sont coiffés d'un bicorne empanaché tandis que les officiers supérieurs et subalternes portent soit le bonnet à poil, doté d'un plumet blanc et d'un « cordon » doré, soit le simple bicorne. Le haut de la poitrine s'orne d'un hausse-col. La ceinture est dorée. Les guêtres sont noires et vernies avec un retroussis brun. L’armement est constitué d’un sabre et d’un pistolet.
Mais, voici cette I4e Brigade qui « marche » tantôt au « pas ordinaire » à la cadence solennelle et lente, tantôt au " pas accéléré ", tantôt enfin au « pas de charge ».
Voici l'officier porte-drapeau présentant un « emblème » rappelant une nation amie : le « bleu-blanc-rouge « de la République française. C'est un drapeau bien à l'aise chez nous. En effet, ne sommes-nous pas au cœur de l’Entre-Sambre-et-Meuse, région qui alimenta jadis — si l'on peut dire — les armées .de la République puis celles de l'Empire ?
Examinons ce drapeau aux couleurs françaises. Comme il se doit, la hampe est surmontée de l'aigle impériale, rehaussée de la lettre « N ». Au centre, brodée en lettres d'or s'étale la mention « 14e Brigade ». A gauche, sur la bande bleue, on peut lire, respectivement au-dessus et en dessous, brodés en or également, les célèbres noms d'Eylau et d'Austerlitz. De même à droite sur la bande rouge, apparaissent ceux d'Iéna et de Wagram. Enfin, dans le bas, on peut encore lire un nom bien mémorable : Ligny.
Ajoutons que ce beau drapeau — frangé d'or sur tout son pourtour — fut bénit en 1963, le jour de la Bénédiction des armes.
Cependant il avait eu des prédécesseurs. Selon le « Messager de Fosses » du 6 mai 1928, n° 19, le dimanche 29 avril de la même année, vers 14 heures trente, les Grenadiers furent escortés par les autres Marcheurs de Fosse, depuis la rue de la gare jusqu'à la place du Marché. La, le « colonel » Camille Minet reçut, des mains du vétéran Monroy, le nouveau drapeau de la 14e Brigade.
Ici, signalons que nous avons eu, sous les yeux, l'un des plus vieux drapeaux tricolores de l'Unité, lequel présente, sur la bande blanche, et dans l'ordre vertical, les inscriptions suivantes : « 14e Brigade, Austerlitz 1805, Iéna 1806, Wagram 1809, Lutzen 1813».
Ce vénérable « ancêtre », parfaitement conservé, fut porté, avant 1928, par Monsieur Louis Drèze, de Fosse, lequel l'arborait au canon de son fusil.
Parmi ces Grenadiers qui défilent, il en est sans doute qui sont les arrière-arrière-descendants des authentiques Grognards qui participèrent à la gloire de la Garde impériale de Napoléon I.
Nulle part, même en France, le souvenir de l'épopée napoléonienne n'enfonce ses racines aussi profondément qu'en Entre-Sambre-et-Meuse, et singulièrement à Fosse, au sein de la 14e Brigade.
…………………………………………………………………………………………………………………………………….
« Ceci est tellement vrai, écrit Jos. Noël (O.c. p. 58) que nos hommes, lorsqu'ils sont « sous les armes », oublient pour quelque temps leur nationalité, ils se son! mués en Français. Tout en eux respire le France, et Napoléon premier, pour les Grenadiers /assois, est resté le prototype de l'honneur militaire et de la Patrie : îl n'y a guère, le buste du « Petit Caporal » ne présidait-il pas à toutes leurs réunions ? ».
…………………………………………………………………………………………………………
Outre ses officiers généraux, supérieurs et subalternes, la 14e Brigade s'enorgueillit enfin, de la présence de «NAPOLEON», caracolant sur son cheval blanc, et en tête de la formation.
A notre connaissance, c'est à l'occasion de la Procession du 23 septembre 1770 qu'on trouve la première mention d'une présence de Grenadiers à Fosse.
On sait, en effet, que le bourgmestre-régent Jean-François Deton fut chargé, cette année-là, de * livrer une hemme de bierre aux GRENADIERS de fosse ... ». Naturellement, ceci nous donne à penser que l'origine de ces « Grenadiers » pourrait être antérieure à la date précitée.
Y eut-il présence de Grenadiers lors de la célèbre Procession du 11 vendémiaire, an XI (3 octobre 1802) ? En fait, malgré toutes nos recherches, nous n'en savons absolument rien .... Au demeurant, si ce fut le cas, leur uniforme ne pouvait être que celui des temps révolus car nous ne pensons pas que Bonaparte n’eut jamais autorisé ces «Grenadiers» d'un jour à porter la tenue de ses soldats préférés.
Mais, quand fut mise sur pied la « 14e Brigade » ainsi dénommée ? A cette question malaisée, nous allons tenter de répondre.
Le 29 septembre 1858, relatant la Sortie septennale cette année-là, le quotidien «L'Ami de l'Ordre» signalait la présence de ïa « vieille garde » et de «grenadiers» sans spécifier s'il s'agissait de Fossois ou d'étrangers.
Cependant, en 1886, il existait bel et bien, à Fosse, une formation de Grenadiers et il est permis de croire qu'il en était de même à la Saint-Feuillen de 1879, sinon en 1872, 1865 et, peut-être, bien avant.
Mais, quelle était la dénomination de la formation ? Hélas ! Les documents nous font défaut !
Toutefois, il est fort possible que l'Unité des « Grenadiers » ait reçu l'appellation « 14e Brigade » à la fin du siècle dernier : en effet, Jos. Noël (O.c. p. 61) signale l'existence de cette dénomination en 1886 mais, hélas, sans fournir ses sources.
Par ailleurs, quelle était au siècle passé, la tenue de ces fiers Marcheurs ? Si nous en sommes encore réduits aux hypothèses, nous pensons, cependant, qu'ils louaient et revêtaient d'anciennes tenues ayant appartenu, avant 1815, aux Grenadiers du Premier Empire. De plus, il nous est permis de supposer que ces uniformes présentaient un aspect plus ou moins disparate.
En juillet 1961, la major R. Hamels, alias « Tamboury », écrivait ce qui suit dans «Le Marcheur de l'Entre-Sambre-et-Meuse» (n° 2 pp. 17-18) : « En 1893, un Fossois dont le père avait servi sous Napoléon, s'adressant à ses camarades leur dit : « Nous prétendons faire du Napoléon, alors faisons-le bien ».

<< NOUS PRETENDONS FAIRE DU NAPOLEON, ALORS FAISONS LE BIEN >>

On décida de confectionner des uniformes de l'empire et voilà comment les grenadiers de Fosse furent les premiers à reprendre l'uniforme original ».
En l'occurrence, nous pensons qu'il s'agit non point du fils du Fossois Jacques-François Hardy — ce dernier ayant servi en effet sous Napoléon — mais bien de son petit-fils, savoir Joseph Constant, surnommé « Le Gousse » en son temps, et qui était déjà en 1886, le tenancier du local des Grenadiers. (1)
II aurait alors été décidé de revêtir uniformément la réplique d'une tenue des célèbres Grenadiers du Premier Empire.
En conclusion, tous ces éléments nous donnent à penser, d'une part, que la disparité des uniformes disparut à la fin du siècle, sans grande évolution jusqu'en 1970 et que l'appellation «14e Brigade» daterait de 1893 et, peut-être de 1886.

samedi 16 décembre 2006

La petite guerre des enseignes parlantes ou L'honneur vengé

Ceci se passa en 1886, peu avant le déroulement de la « Septennale ». A cette époque, les divers groupes de Marcheurs manifestaient déjà un esprit de corps remarquable, auquel se greffait, faut-il l'ajouter, une sorte de hâblerie guillerette très caractérisée, tintée parfois d'un brin d'insolence. En outre, un vif esprit d'émulation poussait les Unités à rivaliser pour présenter les décharges les plus bruyantes et les plus synchronisées, pour étaler la plus grande discipline, les plus beaux uniformes ... et nous en passons ! Bref, il s'agissait d'en imposer aux autres.
En ce temps-là, le local des Grenadiers était tenu par le célèbre Joseph Constant. Quant au local des Zouaves, autre Compagnie fossoise, il était tenu par le sieur Jules Honnay, appelé communément le « Prussyin ».
On pourrait croire qu'il existait, avant 1886, soit une animosité, soit une mésentente ou encore un malentendu entre Grenadiers et Zouaves car le sieur Joseph Constant, en grand secret, fit peindre, très joliment d'ailleurs, une enseigne parlante à caractère « héroï-comique », qu'il s'empressa de poser au-dessus de la porte de son cabaret, situé à l'actuel numéro 10, rue du Postil.
On y voyait un Grenadier enfonçant sa baïonnette dans la poitrine d'un Zouave. De plus, un autre Zouave, voyant le drame, prenait ... la pou­dre d'escampette. L'inscription, lapidaire, recelait un défi à la fois cinglant et gouailleur :

« AU VIEUX GRENADIER »

vendredi 15 décembre 2006

<< AU VIEUX GRENADIER >>

Bien entendu, ce coup de Jarnac déclencha, chez les uns, un joyeux concert de rires et de quolibets, chez les autres, l'ardent désir d'une revanche.
Aussi, bien que le caractère bon enfant des Fossois ne vit aucune réelle méchanceté dans cette « ârsouyerîye », la réponse ne se fit guère attendre.
En effet, le « Prussyin » — en tant que « supporter » des Zouaves — fit naître, à peine quarante-huit heures après la « pasquéye » des Grenadiers un concert de rires et maintes réflexions goguenardes à l'adresse de nos Grognards : en guise de réplique, il fit apposer, au haut de la porte de son estaminet, (aujourd'hui au numéro 21 de la rue des Remparts), une autre enseigne parlante, aussi suggestive que vengeresse.
Sur le panneau, on voyait un beau Zouave barbu qui venait de terrasser l'ennemi, en l'occurrence un Grenadier, bien sûr : le pied écrasant la poitrine du Grognard renversé, le Zouave était en passe de fracasser la tète du vaincu avec la crosse de son fusil ; de plus, comble d'ironie, deux autres Grenadiers prenaient la fuite. Sous cette peinture particulièrement vengeresse, on lisait, présentée en caractères bien voyants, cette expression qui réparait l'amour-propre des Zouaves, un moment égratigné :

« A L'HONNEUR VENGE ».

jeudi 14 décembre 2006

<< A L'HONNEUR VENGE >>

Inutile de dire que cette « algarade », suscitée sans doute par une gouailleuse rivalité, révolutionna quelques temps la cité de saint Feuillen, « mais, écrit Jos. Noël, ceux-là qui en rirent le plus furent certainement les deux joyeux compères, confrères débitants, car si leurs partisans respectifs applaudirent en sens divers et ne se gênèrent pas d'épiloguer à longueur de journées, ils s'accordèrent enfin devant les comptoirs sur lesquels s'alignèrent de nombreux, très nombreux verres de ce bon vieux « pèkèt », cet excellent genièvre que, librement, nos devanciers buvaient comme un lait de jouvence .... Au fait, leurs caractères en avaient-ils besoin ? ».
* * *
En 1893, année de la Saint-Feuillen, la rivalité entre Grenadiers et Zouaves, née depuis la « Septennale » précédente, était encore bien vivace. Elle fut d'ailleurs bien prêt de se terminer d'une manière plutôt tragique après l'absorption, par les protagonistes, au cours d'un après-midi, d'une série impressionnante de verres de genièvre et autres verres de bière.
La discussion prit naissance, lors d'une sortie préparatoire, dans un café de Vîtrîval, le jour de la kermesse. L'alcool aidant, la dite discussion menaça bientôt de tourner à la grosse bagarre.
Heureusement celle-ci fut évitée de justesse grâce à l'intervention énergique des officiers de l'Etat-major. La médiation calma les esprits échauffés et, comme en 1886, tout se termina dans la bonne humeur.
La petite histoire ne nous a pas dit si «l'affaire» de 1893 fut la dernière du genre .... Toutefois, inutile de dire qu'il règne aujourd'hui une parfaite harmonie entre les Grenadiers et les Zouaves.
(Propos recueillis par Joseph NOËL, Maurice Chapelle et Roger Angot)


A la Saint-Feuillen 2005, la 14ème Brigade des Grenadiers était composée de + ou - 250 hommes répartis comme suit :

- un peloton de Sapeur
- des officiers Généraux, Supérieurs et Subalterne
- un Tambour Major
- une batterie de 9 tambours et de 3 fifres
- 4 cantinières
- de trois pelotons (le 3ème étant dit "peloton Saint-Roch)

NB: La 14ème Brigade des Grenadiers fêtera son 125ème anniversaire en 2011. Suivra la Saint-Feuillen en 2012.

Le peloton Saint Roch


C'est un quartier très populaire, berceau de la Compagnie des Zouaves.(entre-temps beaucoup de Zouaves sont devenus Grenadiers). Les habitants y ont un très fort esprit communautaire et, de manière atavique, ils se sentent ''hors les murs'' de la cité, mais très solidaires les uns des autres. Ils avaient leur kermesse propre relancée il y a peu pendant quelques années, restent très attachés à leur Chapelle où l'on célèbre régulièrement la messe et qui sert de reposoir pour la procession religieuse de la Saint-Feuillen en attendant l'arrivée des compagnies pour la rentrée solennelle. Le peloton de Saint-Roch rend honneur à son Patron par une décharge le jour de la Saint-Feuillen. Plusieurs cafés animaient cette rue autrefois, notamment celui de Marie-Therèse Jaumotte qui tenait aussi une épicerie avec son époux Ernest Mélin ("Ca va Ernest?'' "Comme une fleur!''... Un peu plus loin, se trouvait celui d'Adelin Eugène, dit "Tatiche'' et, à côté, celui de "Fred Tîtî" (Alfred Piéfort), musicien de la Philharmonique.
Là aussi habitait Félix Poulet, affublé du sobriquet ''Féliss quèquette'', tambourî célèbre pour avoir, sur un pari (une simple bouteille de faro), réalisé l'exploit de faire l'aller et retour Fosses-Namur (36 km) d'une traite, en jouant du tambour "sins boire ét sins pichî", dit une chanson relatant cet exploit... Dans les archives, il y a toujours des traces des copies des autorisations officielles du commissaire Paris et du bourgmestre de Floreffe pour la traversée de ces localités.
Autres habitante marquante du temps passé : Madame Virginie Moriamé, veuve de Victor Goffaux, née le 22 février 1832. Elle fut largement honorée pour son centenaire (fait rare pour l'époque) le 10 avril 1932. Elle s'éteignit peu après, le25 juillet. Son père, né en 1777, avait servi dans les armées de Napoléon et avait le grade de maréchal-des-logis-chef à Waterloo: il avait été décoré par le duc d'Angoulème. En résumé, nous pourrons dire que les habitants de Saint-Roch sont de joyeux drilles, simples, solidaires les uns des autres et qui vivent pour leur folklore qu'ils défendent bec et ongles.
( Propos recueilli par Jean Romain ''Les 77 rues de Fosses'')
Blog créé par Christophe Marchal, Roger Collard et Eddy Geeraerts.

mercredi 13 décembre 2006

Galerie photos














































Jean-Claude très sérieux









PHILIPPE MOREAUX










GUY DREZE











CLAUDE FRANCOIS












Quelques Officiers avec Napoléon ( Jean Mathot )













Une des préliminaires














Veillée d'armes
















La tour romane de la collégiale Saint Feuillen.















Statue de Saint Feuillen au-dessus du portail de la collégiale.





























La musique des Volontaires.














Roger Collard présentant son arme.





























Bénédiction des armes dans la collégiale.














Sortie de la messe de la bénédiction des armes





























Alain Goffart et Dany Grégoire tirant le canon du peloton Saint-Roch.














Préparation de la décharge commandée par le doyen après la messe.





























La châsse de Saint Feuillen.














Le buste-reliquaire de Saint Feuillen.














Les jumeaux de la famille HONNAY















NAPOLÉON surveillant ses troupes.















Un faisceau de fusils.














La famille COLLARD





























A la sortie du bataillon carré du Pautche : les sapeurs.





























Le départ de la procession l'après-midi.




























Sortie de la Ferme de la Folie : la batterie.




















































mardi 12 décembre 2006




Préparation d'une décharge avant le bivouac de la Folie


Descente des Greffes de la Folie.

Pas de charge et salves au son des fifres et des tambours...
















Passage devant les tribunes d'honneur (le second peloton présente les armes).






















Le feu de file.





































Lundi de Saint-Feuillen.




























Remise des médailles.